Témoignage de serge
« Je suis prêt à commencer l’aventure. Première mise en bouche de l’activateur : Surprise! Je pratique le yoga depuis trente ans, je l’enseigne depuis quinze, j’ai une pratique personnelle assez exigeante, et avec ce bout de caoutchouc dans la bouche, je me sens complètement vrillé, les yeux regardant dans une direction, la bouche dans l’autre, les épaules et le bassin également en contradiction, et le poumon gauche nettement moins ouvert que le droit. Cette prise de conscience d’une respiration déséquilibrée qui s’équilibre si je mastique l’activateur d’une certaine manière, c’est l’expérience dans le corps de cette réflexion de Jean-François: Si on touche aux dents, on touche à la structure.
Je pense que je m’engage dans une expérience qui va contribuer à l’équilibre recherché en yoga, et qui va peut être m’aider à lever des tensions psychiques connues, abordées au cours de mon analyse, mais qui me créent encore des tensions.
…La pratique de l’activateur dans la journée s’inscrit dans un temps de relaxation déjà privilégié avec le yoga. Le port de l’activateur la nuit devient vite quasi une nécessité par le confort qu’il apporte dans la détente des mâchoires. Dans ma pratique quotidienne de yoga l’activateur affine la perception des postures, amène un travail particulier des mâchoires (ouverture, détente), particulièrement dans les postures inversées. Des sensations dans l’œil gauche apparaissent. Elles confirment un lien que je cherchais depuis longtemps.
…Premières cales pour rehausser. C’est avec humour que j’accepte de zozoter en donnant les cours sans être gêné pour en parler. Ne plus pouvoir siffler, pendant un temps, ou bien siffler en parlant, parce que les dents ont trouvé un nouvel espace: cela aussi me surprend et me fait rire. Retour sur l’autoroute avec cette impression de ne plus être tout à fait le même: un menton plus large volontaire, et ce sentiment d’assurance qui apparaît.
…Et cette impression de rajeunir, de quitter mes rides d’expression, et cette détente qui apparaît dans les mâchoires et sur le visage, comme un sourire intérieur. »